On en parle dans la presse ... le café littéraire impromptu

C’est Michel Bayard, le colporteur d’histoires d’Huez qui a accueilli chez lui les dernières palabres littéraires de l’hiver ce jeudi. Et les conversations et les échanges sont allés bon train, au point qu’il n’est pas resté assez de temps pour écouter l’ébauche de sa nouvelle histoire ! Ce n’est que partie remise, Michel ayant donné rendez-vous à cet été.

Une longue incursion a été faite dans la littérature jeunesse, celle d’aujourd’hui et celle d’hier qu’il faut souvent remettre dans le contexte. Après les mines d’Alès évoquées dans « Terres nourries » de Christian Laborie, retour dans l’Oisans avec « L’orage qui tue l’hiver » de Pierre Gandit. Suite au commentaire sur « Dernière nuit à Twisted River » décrivant le convoyage du bois, c’est tout le côté extrêmement documenté des livres de John Irving qui a été examiné, au-delà de ses qualités d’écriture et de la richesse des thèmes et personnages : le lecteur a l’impression de tout savoir sur la lutte avec « Le Monde selon Garp », l’Alzheimer dans « L'épopée du buveur d'eau », ou encore la guerre des Balkans grâce à « Liberté pour les ours ! ». La conversation s’est poursuivie, un livre en appelant un autre, entraînant les lecteurs de Carlos Ruiz Zafon « Les lumières de septembre » à Mourlevat, de Jean-Claude Carrière « La mémoire Espagnol » à Carole Martinez « Le cœur cousu », jusqu’aux premiers Isabel Allende.

Le temps neigeux invitait au cocooning et chacun est reparti avec de nouvelles envies d’évasion au cœur des mots…