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5 octobre 2014

L'art en palabres d'octobre : une photographe enfin révélée !

Jusqu'en 2009, elle était inconnue de tous. Cinq ans plus tard, Vivian Maier trône au panthéon des plus grands photographes américains du 20e siècle. Si John Maloof, brocanteur amateur, n'avait pas découvert ses travaux par le plus grand des hasards, vous n'auriez jamais pu connaître celle qui, comme Robert Doisneau ou encore Henri Cartier-Bresson, avait pour terrain de jeu la rue.

Lanny Silverman, commissaire d'une exposition qui lui était consacrée au Centre culturel de Chicago, est catégorique sur le site du Guardian: "Le meilleur de son travail vient de son intérêt pour tout le monde. Elle a fait des portraits humanistes et de la vie de la rue, elle a photographié des enfants, l'abstraction, et elle l'a fait avec un style qui, selon moi, résume l'histoire de la photographie. Certains de ses travaux me rappellent ceux de Diane Arbus par exemple, sauf qu'elle les a faits avant. Elle était, pour beaucoup de choses, en avance sur son temps."

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La découverte fortuite d'un jeune homme curieux

À la fin de l'année 2007, John Maloof, un jeune agent immobilier de 25 ans, est le président d'une société historique locale et recherche des photographies pour illustrer un livre qu'il coécrit sur le quartier de Portage Park à Chicago. Il court les salles de ventes et finit par acheter pour 400 dollars un énorme lot de négatifs (30 000 négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960). Il n'y a pas d'images de Portage Park. Déçu, John Maloof remise son achat dans un placard pendant plus de six mois avant de se rendre compte que ces images, principalement en noir et blanc, sont belles, émouvantes et superbement composées et que c'est un trésor qu'il a découvert.

John Maloof ressort les négatifs, les numérise par centaines et examine les milliers de pellicules encore embobinées. Il prend contact avec la maison de ventes aux enchères pour retrouver les acheteurs des autres lots et il les leur rachète et acquiert au total plus de 100 000 négatifs. Il la questionne aussi, désireux de connaître cette mystérieuse photographe dont il a aperçu les autoportraits impressionnés sur la pellicule 30 ou 40 ans plus tôt. Il apprend que ces cartons appartenaient à une dame âgée et malade dont on ne connaît pas le nom et il ne poursuit pas à ce moment-là ses investigations. En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photo portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape le nom de Vivian Maier sur le moteur de recherche Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu'elle est décédée à l’âge de 83 ans. Les frères Gensburg, que Vivian Maier a élevés de 1956 à 1972 et qui se sont occupés d'elle dans les dernières années de sa vie, ont fait publier cette notice nécrologique :

« Vivian Maier, originaire de France et fière de l'être, résidente à Chicago depuis ces cinquante dernières années, est morte en paix lundi. Seconde mère de John, Lane et Matthew. Cet esprit libre apporta une touche de magie dans leur vie et dans celles de tous ceux qui l'ont connue. Toujours prête à donner un conseil, un avis ou à tendre une main secourable. Critique de film et photographe extraordinaire. Une personne vraiment unique, qui nous manquera énormément et dont nous nous souviendrons toujours de la longue et formidable vie. »

Si l'histoire de Vivian Maier prend fin pour les fidèles frères Gensburg, elle ne fait que commencer pour le monde entier qui la découvre par le livre de John Maloof Vivian Maier, Street Photographer. Ce livre reçoit partout un accueil admiratif et suscite de nombreux articles dans la presse américaine dont un article de William Meyers paru dans le Wall Street Journal du 3 janvier 20126 sous le titre « The Nanny's Secret » (Le Secret de la nounou).

Son secret est d'avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photos de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie puisqu'elle n'a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n'a pas montré ses tirages, n'a pas parlé de son travail et, a fortiori, elle n'a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
Au printemps 2010, Jeffrey Goldstein, un collectionneur d'art de Chicago, racheta 19 000 négatifs, 1 000 tirages et 30 films à un enchérisseur qui avait participé à la vente aux enchères de 2007. Au total, le nombre des négatifs contenus dans les cartons de Vivian Maier s'élève ainsi à environ 120 000 négatifs.

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The Nanny's secret, le secret d'une nounou

La vie de Vivian Maier a été reconstituée par John Maloof qui a recherché les témoins de son existence aux États-Unis en retrouvant notamment les familles auprès desquelles elle a vécu. La partie française de sa biographie a été reconstituée grâce aux travaux de l'Association Vivian Maier et le Champsaur qui a procédé aux mêmes recherches de témoins de sa vie dans le Champsaur, la vallée d'origine dans les Hautes-Alpes de sa famille maternelle.

Vivian Maier est née à New York le 1er février 1926. Son père, Charles Maier, est américain, issu d'une famille d'émigrants autrichiens et sa mère Maria Jaussaud est française. Maria Jaussaud est née le 11 mai 1897 à Saint-Julien-en-Champsaur et y a vécu jusqu'à son départ pour les États-Unis, où une branche de la famille Jaussaud avait déjà émigré. Maria fait la connaissance à New York de Charles Maier, employé dans une droguerie, et l'épouse le 11 mai 1919. Elle obtient la nationalité américaine par son mariage. De cette union naissent deux enfants, d'abord un garçon, Charles William, en 1920, puis une fille, Vivian, en 1926. Les parents se séparent peu après leur mariage, en 1929. Le garçon est confié à ses grands-parents paternels, et Vivian reste auprès de sa mère, qui trouve alors refuge auprès d'une amie qui réside dans le Bronx, Jeanne Bertrand, née en 1880 non loin de la vallée du Champsaur. Jeanne Bertrand est une photographe professionnelle reconnue. Elle a eu les honneurs de la première page de l'édition du 23 août 1902 du Boston Globe, le grand journal de Boston, avec un long article élogieux sur son jeune talent de photographe, avec sa photo et deux portraits qu'elle avait réalisés. Elle fait découvrir à Maria et à sa fille sa passion pour la photographie. Grâce aux témoignages recueillis auprès des habitants, l'association champsaurine établit qu'en 1932 ou en 1933, les deux femmes et Vivian reviennent en France pour s'installer d'abord à Saint-Julien, puis à Saint-Bonnet-en-Champsaur. Une partie de l'enfance de Vivian se passe donc en France, de ses six ou sept ans à ses douze ans. Elle parle le français et joue avec les enfants de son âge. Sa mère, Maria, prend quelques photos qui sont autant de témoignages de leur séjour.

Le 1er août 1938, Maria Maier et sa fille âgée de 12 ans rentrent aux États-Unis ; elles embarquent à bord du Normandie, qui relie Le Havre à New York, où elles s'installent à nouveau. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1950-1951, Vivian Maier, jeune adulte de 24-25 ans, revient dans le Champsaur pour vendre aux enchères une propriété qui lui a été léguée. En attendant la vente, Vivian parcourt la région, rend visite aux membres de sa famille et par tous les temps fait de nombreuses photos avec ses deux appareils en bandoulière. La jeune femme repart pour New York le 16 avril 1951 et entre au service d'une famille de Southampton comme nounou. Elle s'achète un excellent appareil de photo, un Rolleiflex de professionnel. Elle restera dans cette famille pendant la majeure partie de son séjour à New York avant de s'établir définitivement en 1956 à Chicago où elle poursuivra son activité de gouvernante pour enfants.

Vivian Maier a 30 ans à son arrivée à Chicago où elle est engagée par Nancy et Avron Gensburg pour prendre soin de leurs trois garçons : John, Lane et Matthew. Selon Nancy Gensburg, elle n'aimait pas particulièrement être nounou, mais elle ne savait pas quoi faire d'autre. Et c'est ce métier qu'elle exercera presque jusqu'à la fin de sa vie. Chez les Gensburg, elle dispose d'une salle de bain privée qui lui sert aussi de chambre noire où elle peut développer ses négatifs et ses films. Elle donne libre cours à sa passion pour la photographie car, dès qu'elle le peut, elle part photographier dans la rue la vie quotidienne de ses habitants, les enfants, les travailleurs, les gens de la bonne société comme les malheureux, aveugles mendiants ou marginaux. Tout en restant au service de la famille Gensburg, la famille ayant pourvu temporairement à son remplacement, elle entreprend, seule, pendant 6 mois, en 1959-1960, un voyage autour du monde : elle se rend au Canada, en Égypte, au Yémen, en Italie, à Bangkok… et effectue un dernier séjour dans le Champsaur qu'elle sillonne à vélo et où elle prend de nombreuses photos, que personne là-bas n'a vues. Secrète, elle n'a jamais dit aux Gensburg où elle était allée. C'est de cette famille, qu'elle a connue dès son arrivée à Chicago et au sein de laquelle elle a vécu pendant 17 ans, qu'elle s'est toujours sentie la plus proche.

Quand John, Lane et Matthew devenus grands n'ont plus besoin d'une nounou, Vivian Maier quitte les Gensburg et poursuit son activité de famille en famille. À partir de ce moment, ses négatifs ne seront plus ni développés, ni tirés jusqu'à la découverte de son œuvre par John Maloof. C'est à cette époque aussi qu'elle décide de passer à la photographie en couleur en utilisant plusieurs appareils de photo différents dont un Kodak et un Leica.

Sa mère décède en 1975, et Vivian vit seule désormais, elle a 49 ans. Elle reste animée par son extraordinaire passion pour la photo et réalise toujours de nombreux clichés. Quand en 1987 Zalman Usiskin, professeur de mathématiques à l'université de Chicago, et son épouse Karen interrogent Vivian Maier avant de l'engager, elle leur dit : « Je dois vous dire que je viens avec ma vie, et ma vie est dans des cartons ». Zalman Usiskin lui répond qu'il possède un grand garage et que ce n'est pas une difficulté. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle vienne avec 200 cartons représentant environ trente années de photographies et contenant des négatifs, du matériel photographique et aussi pour beaucoup d'entre eux des coupures de journaux et de magazines soigneusement rangés dans des classeurs auxquelles elle attachait beaucoup d'importance. Ses cartons sont entreposés chez un garde-meuble et elle n'y touche pas jusqu'à son départ, un an plus tard. De 1989 à 1993, Vivian prend soin avec beaucoup d'humanité de Chiara Bayleander, une adolescente handicapée mentale, et est pour elle une compagne enjouée et dynamique. Elle entrepose ses nombreux cartons dans l'entresol de Frederico Bayleander, son employeur.

Quelques-uns de ses anciens employeurs la décrivent comme ayant des avis tranchés et pouvant même être impolie, mais les fils Geensburg l'adoraient. Pour Lane Gensburg, « elle était comme Mary Poppins ». Ils étaient aux anges quand elle leur rapportait un serpent mort pour l'examiner avec eux ou les emmenait voir des films d'art et essai, assister à la parade du Nouvel an chinois ou surtout quand elle allait cueillir avec eux des fraises sauvages dans un bois tout proche de chez eux.

La vieillesse s'installe peu à peu. Vivian connaît de sérieuses difficultés financières. La plus grande partie de ses affaires se trouvaient chez un garde-meuble quand les frères Gensburg retrouvent leur nounou vivant dans un petit appartement à Cicero à la fin des années 1990. Vivian aimait la famille Gensburg et était toujours restée en contact avec elle, allant aux mariages, aux remises de diplômes, leur rendant visite aux naissances. Les Gensburg l'installent dans un appartement agréable à Rogers Park et continuent de veiller sur elle. En décembre 2008, elle glisse sur une plaque de verglas, se blesse à la tête et est emmenée d'urgence à l'hôpital. Les frères Gensburg veillent à ce qu'elle soit bien soignée et la font entrer dans une maison de retraite médicalisée. Malgré les soins reçus et l'attention affectueuse qui lui est portée par les trois frères, Vivian Maier décède le 20 avril 2009. Deux années plus tôt et sans que les frères Gensburg le sachent, les frais de stockage de ses cartons au garde-meuble étant impayés, les appareils de photos, les négatifs, les bobines de films appartenant à Vivian avaient été mis en vente aux enchères. C'est à ce moment-là, en 2007, que John Maloof s'était porté acquéreur d'un lot et ce fut le début de la reconnaissance d'une grande photographe quelques mois plus tard, avant toutefois que John Maloof puisse la retrouver et faire sa connaissance.

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La reconnaissance d'une grande photographe

Ainsi naît une légende, celle d'un génie de la photographie découvert après toute une vie de prises de vue, un maître de la photographie de rue qui a vécu dans l'anonymat comme nounou à New York où elle est née et à Chicago où elle est décédée. Depuis sa découverte extraordinaire en 2007, John Maloof se consacre à protéger l'œuvre de Vivian Maier. Il a classé ses documents et ses enregistrements audio, numérisé les quelques 150 films qu'elle a tournés, scanné et développé les négatifs de ses photos. Il a recherché et interviewé plus de soixante personnes qui avaient connu Vivian Maier parvenant ainsi à reconstituer sa vie aux États-Unis et à cerner sa personnalité. Il a créé un site internet et une page Facebook dédiés à cette grande photographe, publié un livre de photos préfacé par Geoff Dyer, un écrivain britannique membre de la prestigieuse Royal Society of Literature : Vivian Maier : Street Photographer chez PowerHouse Books, U.S. avec des photos appartenant à sa collection. Il a produit enfin un documentaire Finding Vivian Maier avec Charlie Siskel qu'il présente dans une newsletter du 15 février 2013 comme « racontant l'incroyable histoire vraie du mystère de sa vie cachée ».

John Maloof, devenu un fin connaisseur de la vie et de l'œuvre de Vivian Maier, écrit dans le site officiel qu'il lui a dédié que Jeanne Bertrand a vraisemblablement initié Vivian Maier à la photographie, aux portraits et aux paysages mais que c'est en 1952 qu'elle a trouvé dans la rue les sujets de ses prises de vue et la manière de les photographier. Constatant bien des similitudes dans les photos de Vivian Maier et de Lisette Model (1901-1983), il émet l'hypothèse que cette grande photographe qui a enseigné en 1952 la photographie à la New School for Social Research à New York - à laquelle Vivian Maier n'a pas été inscrite, observe-t-il - a eu une influence décisive sur le travail de Vivian Maier.

Jeffrey Goldstein fait vivre également son trésor : il a lui aussi créé une page Facebook et un site internet dédiés à Vivian Maier et publié un livre de photos lui appartenant : Vivian Maier : Out of the Shadows de Richard Cahan et Michaël Williams chez CityFiles Press.

Dans un article dans Télérama, Lila Rabattie analyse l'œuvre de Vivian Maier en la replaçant dans l'histoire de la photographie au xxe siècle à laquelle appartient désormais cette très grande photographe : « Il y a, par exemple, ces portraits d'enfants noirs et blancs jouant ensemble alors que les temps étaient plutôt à la ségrégation. Des pauvres et des mar­ginaux photographiés tels les empereurs célestes de l'Amérique. Là, c'est un Afro-Américain, comme sorti d'un songe, déambulant à cheval en pleine ville, sous un pont. Ailleurs, ce sont de vieilles rombières emperlousées étranglées par leur renard au sourire carnassier. Et puis il y a Chicago, ville à l'architecture conquérante et rationnelle, s'étalant à l'infini sur les négatifs… Ses images d'enfants saisis en plein jeu dans les rues de la ville rappellent en effet celles de sa contemporaine Helen Levitt (1913-2009), figure majeure de la « street photography », versant américain de la photographie humaniste française emmenée par Willy Ronis ou Robert Doisneau, la nostalgie en moins. Elle est pleine de tendresse envers les Afro-Américains, mais aussi implacable avec les riches que le sera Diane Arbus (1923-1971) lorsqu'il s'agit de leur tirer le portrait. On pense également à Weegee (1899-1968), qui arrivait avant tout le monde sur les scènes de crime de Manhattan, lorsqu'elle immortalise un ivrogne encadré par des policiers. Et à Robert Frank - le premier à oser des cadrages inattendus ou des images floues en 1958, dans son livre Les Américains - pour cette émouvante photo « bougée » d'une femme en robe blanche, titubant vers son destin. Ses photos de pieds de passants, cueillies au ras du trottoir, ou ses jeux de reflets dans les vitrines renvoient enfin au travail de Lisette Model (1901-1983), dont Diane Arbus fut l'élève. Mais Vivian Maier ne copie pas ses pairs, dont elle achète pourtant régulièrement les livres. Plus que ces derniers, elle magnifie les laissés-pour-compte, les marginaux, SDF, miséreux noirs ou blancs auxquels on sent qu'elle s'identifie. Son style fait le lien entre la photographie humaniste française et la photographie américaine des années 1955-1960, qui préfère montrer les êtres avec leurs failles et leurs faiblesses plutôt que de les idéaliser. Elle embrasse tous les sujets, tous les genres : natures mortes, paysages, portraits, ­autoportraits, dans lesquels elle se dévoile à peine, corps androgyne, ­visage chapeauté, refusant toute forme de séduction ».


Expositions
Les grandes galeries de photos montrent désormais le travail de Vivian Maier et vendent ses photographies : Steven Kasher Gallery de New York (exposition "Unseen Images"), Catherine Couturier Gallery de Houston (exposition "Out of the Shadows"), Merry Karnowsky Gallery de Los Angeles, Jackson Fine Art Gallery d'Atlanta, Howard Greenberg Gallery de New York.

Les photos de Vivian Maier ont fait l'objet d'une exposition solo au Chicago Cultural Center de janvier à avril 2011.

Chaque année, des expositions d'œuvres de Vivian Maier sont organisées à Saint-Julien-en-Champsaur (Hautes-Alpes). Elles sont aussi mises à disposition des centres culturels des environs.

Le Jeu de Paume a présenté au château de Tours une exposition Vivian Maier (1926-2009), une photographe révélée du 9 novembre 2013 au 1er juin 2014.

La bibliothèque universitaire cantonale de Fribourg (Suisse) a organisé une exposition de Vivian Maier dans le cadre du festival international de films à Fribourg, du 29 avril au 10 mai 2014.

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Bibliographie

  • (en) John Maloof, Vivian Maier : Street Photographer, PowerHouse Books,‎ 2011, 136 p. (ISBN 978-1576875773)
  • (en) Richard Cahan et Michael Williams, Vivian Maier : Out of the Shadows, CityFiles Press,‎ 2012, 288 p. (ISBN 978-0978545093)
  • (en) John Maloof, Vivian Maier : Self-Portraits, PowerHouse Books,‎ 2013, 120 p. (ISBN 978-1576876626)
  • (en) Richard Cahan et Michael Williams, Eye to Eye : Photographs by Vivian Maier, CityFiles Press,‎ 2014, 208 p. (ISBN 978-0991541805)
  • « Vivian Maier : l'histoire incroyable d'une photographe amateur », Réponses Photo, no 259,‎ octobre 2013

Film

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A la recherche de Vivian Maier

Date de sortie    2 juillet 2014 (1h24min)
Réalisé par    Charlie Siskel, John Maloof
Avec    Vivian Maier, John Maloof, Mary Ellen Mark plus
Genre    Documentaire
Nationalité    Américain

Synopsis
L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du 20ème siècle. Née à New York, d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie. Cachées dans un garde-meuble, c’est par hasard que John Maloof mit la main sur les photos de Vivian Maier en 2007. Depuis, il n’a cessé de chercher à mettre en lumière son travail et les expositions se multiplient partout dans le monde.

A LA RECHERCHE DE VIVIAN MAIER ou la découverte de la vie et du regard hors du commun de cette femme sur le monde.

DL 140911-2

 

Sources :

Site officiel Vivian Maier

Wikipedia

Télérama

Le site de John Maloof

Le site de Jeffrey Goldstein

Association Vivian Maier et le Champsaur

Jeu de paume

Le Huffington Post

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Commentaires
M
Des clichés exceptionnels, qui me remplissent d'humilité ! De plus les tirages sont parfaits, ce qui devient rare.<br /> <br /> Merci pour cette découverte.<br /> <br /> Michel Mégret
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