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Livres et Palabres
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9 janvier 2014

Compte rendu du café littéraire de décembre

2013-1216-DL2013-1213 café littéraire 035C’était le 13 décembre à la Maison d’Huez, un rendez-vous que n’ont pas manqué Alain, André, Anja, Axelle, Fanny, Hélène, Jean-Charles, Renée, Sandrine et Sylviane.

Tout d’abord, un petit point sur l’animation vélo que l’association a créée pour le Tour de France et qui continue de circuler !

Puis une présentation riche et abondante : Malgré la saison qui démarre très fort, le cocooning est de retour, faisons notre provision de livres…

2013-1213 café littéraire 036

 

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Les oubliés de l'île Saint-Paul de Daniel Floch

Editeur : Ouest-France (24 décembre 1996)
Collection : Mémoires de mer : aujourd'hui
ISBN-10: 2737320828
ISBN-13: 978-2737320828

Ils étaient nos parents ou nos grands-parents. Voulant s'affranchir d'une vie difficile et sans avenir, ils sont partis à la poursuite d'un rêve, celui de la fortune qui devait leur permettre une vie meilleure. « Je vous offre de l'or, l'île Saint-Paul pullule de langoustes, il suffit de se baisser pour les ramasser » : quand, en 1928, René Bossière décide de coloniser l'île Saint-Paul, à quelque 13 000 kilomètres de la Bretagne, non loin des Kerguelen, il n'a aucune difficulté à convaincre quelques dizaines de Bretons de s'engager pour une saison de pêche. Comment résister à de telles sirènes ? Mais les promesses du recruteur sont restées à quai. La réalité se révèle bien différente. Sur Saint-Paul, tout est à faire pour ces pionniers : la pêche elle-même, la construction d'une conserverie et celle des baraquements pour se loger. Les relations s'enveniment alors rapidement, d'autant plus que l'île n'offre guère de distractions : le paysage est désertique et le rocher battu par les tempêtes. Lorsque « L'Austral », seul navire de l'île, quitte Saint-Paul, les quelques gardiens pensent qu'ils vont vivre une courte période d'isolement qui sera récompensée par un ravitaillement en produits frais. Mais les mois passent, l'hiver s'installe et « L'Austral » n'est toujours pas au rendez-vous. C'est l'enfer qui commence. La maladie - cette fois-ci le scorbut - frappe ces « oubliés ». Des sept Bretons demeurés dans l'île, abandonnés et sans secours durant neuf mois, quatre mourront, trois autres pourront être sauvés. La détermination de René Bossière n'est pourtant nullement entamée. Les tentatives suivantes se soldent par de nouveaux et dramatiques échecs. Saint-Paul, rêve englouti d'une pêche miraculeuse, fut pour les « oubliés » une terrible tragédie. Daniel Floch, journaliste au quotidien Ouest-France, livre ici un récit authentique dont le réalisme est bouleversant.

L'avis des lecteurs :  057

Un récit " historique ", réalisé par un journaliste, qui montre clairement les logiques et les défaillances entachant les tentatives et les échecs dramatiques de mise en exploitation des terres australes françaises ( ici l'île Saint Paul principalement ). Ce roman se lit facilement et il est passionnant.

Voir Alain si vous souhaitez lui emprunter son livre…

Pour en savoir plus :

article du télégramme de décembre 2008

En mémoire des "Oubliés de l'ile Saint-Paul" : Facebook

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La mémoire déverrouillée de Pierre Drai

Editeur : Gaussen (4 mars 2011)
ISBN-10: 235698030X
ISBN-13: 978-2356980304

" La mémoire, c'est comme un tiroir. On y entasse tous ses souvenirs. Les plus anciens, tout en dessous. Puis un jour, on ferme le tiroir à clé. Le meuble est rangé dans une vieille grange. " Ce n'est qu'en 2007, en remplissant un dossier d'indemnisation que Pierre Draï fait ce constat : " je n'ai jamais cherché à savoir pourquoi je suis encore en vie, alors que je suis orphelin depuis l'âge de trois ans. Comment ai-je pu survivre à ce cauchemar alors que mes parents étaient morts ? Et où étais-je ? Qui s'est occupé de moi ? Comment ai-je pu rester en vie ? " Il entame dès lors une patiente enquête : retrouver les documents qui témoignent de son histoire, retrouver les témoins où leurs enfants et surtout déverrouiller sa propre mémoire. Juillet 1943, boulevard Ney à Paris. Rosine Draï, qui vit seule avec ses six enfants depuis que son mari, travaillant dans une boucherie casher s'est réfugié dans l'Aisne, est prise dans une rafle avec ses trois aînés. Par précaution elle avait laissé dans une institution protestante caritative du quartier, dirigée par les pasteurs Charlet et Funé, ses trois enfants les plus jeunes. Quelques mois plus tard, Isaac Draï, sans nouvelles de sa famille, retourne un dimanche boulevard Ney. Un voisin zélé le repère sans doute. Quelques jours après les Allemands pénètrent dans la scierie où il travaille comme ouvrier dans l'Aisne et l'arrêtent. Isaac, Rosine et leur trois aînés seront gazés à Auschwitz. Pierre, ainsi que sa soeur Nelly et son frère Paul seront sauvés, pris en charge avec d'autres orphelins de guerre par le pasteur Funé, son épouse et le pasteur Charlet. Attendant depuis l'âge de ses trois ans le retour de ses parents, le jeune Pierre est en 1952 un enfant perturbé et indiscipliné. C'est pourquoi, il est envoyé dans un centre d'observation à Vitry puis à la République des enfants de Moulins-Vieux dans l'Isère. Dans cette institution aux pratiques pédagogiques innovantes et fondée en 1938 par Henri et Henriette Julien, Pierre s'épanouit tant bien que mal. Au terme " d'une enfance sans famille, sans personnalité, sans amour ", Pierre Draï parvient à se construire professionnellement, sentimentalement (après deux divorces) et spirituellement entre engagement dans le communisme et prise de conscience de son judaïsme (" par absence de transmission, mes racines ont été saccagées, mais pas complètement arrachées..."). Ce qui prévaut au terme de ce parcours, retracé avec sobriété et sincérité, c'est l'étonnement de s'en être sorti : car au départ, " je n'étais rien qu'un numéro. Certes la Nation réglait la facture de mon éducation mais j'étais seul. Ce n'était pas la Nation qui me berçait le soir. Ce n'était pas la Nation qui séchait mes larmes. Par contre, c'était la Nation qui décidait de m'envoyer là, ou là-bas, ou plus loin, pour déplacer le problème sans forcément le résoudre. "

Biographie de l'auteur
Après sa scolarisation à la République des enfants, Pierre Draï a été chaudronnier, dessinateur puis représentant de commerce, puis a fondé sa propre entreprise avant de prendre sa retraite. Depuis qu'il a entrepris de " déverrouiller sa mémoire ", il participe régulièrement au réseau Paroles d'étoiles, au sein duquel des orphelins de la Shoah échangent leurs témoignages. Pierre Draï, est également membre du Conseil d'administration de la République de Moulin-Vieux. Il intervient dans les collèges pour transmettre son témoignage.

L'avis des lecteurs :  057

Un livre apprécié car le récit se passe en partie dans l'institut de République d'Enfants de Moulin-Vieux, derrière La Morte où le lecteur a lui-même séjourné. Un livre bouleversant, à la fois d'une grande force, et d'une fragilité qui laisse sans voix. C'est aussi l'occasion de découvrir cette expérience pédagogique et humaine, utopiste pourrait-on dire, des républiques d'enfants.

Voir Alain si vous souhaitez lui emprunter son livre…

Pour en savoir plus sur les expériences des républiques d'enfants : article sur le livre "Éducation et démocratie : les Républiques d’enfants" article_980

Pour en savoir plus sur le téléfilm français : Vercors TV   et  allociné

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1Q84 de Haruki Murakami

Livre 1 : Avril-Juin -  Livre 2, Juillet-Septembre - Livre 3, octobre-décembre

Editeur : BELFOND (25 août 2011) et (1 mars 2012)
ISBN-10: 2714447074 -ISBN-13: 978-2714447074

ISBN-10: 2714449840 - ISBN-13: 978-2714449849

ISBN-10: 2714449859 - ISBN-13: 978-2714449856

Au Japon, en 1984.
C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

Ils ne le savaient pas alors, mais c'était là l'unique lieu parfait en ce monde. Un lieu totalement isolé et le seul pourtant à n'être pas aux couleurs de la solitude. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d'Ushikawa. Et pose d'autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls.

Biographie de l'auteur
Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakami a étudié le théâtre et le cinéma à l’université Waseda, puis a dirigé un club de jazz, avant d’enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, à la suite du tremblement de terre de Kobe, il décide de rentrer au Japon.
Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès avec son premier livre, Écoute le chant du vent (1979, non traduit), qui lui vaut de remporter le prix Gunzo. Suivront, notamment, Chroniques de l’oiseau à ressort (Le Seuil, 2001), Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil (Belfond, 2002 ; 10/18, 2003), Après le tremblement de terre (10/18, 2002), Les Amants du Spoutnik (Belfond, 2003 ; 10/18, 2004), Kafka sur le rivage (Belfond, 2006 ; 10/18, 2007), Le Passage de la nuit (Belfond, 2007 ; 10/18, 2008), La Ballade de l’impossible (Belfond, 2007 ; 10/18, 2009), L’Éléphant s’évapore (Belfond, 2008 ; 10/18, 2009), Saules aveugles, femme endormie (Belfond, 2008 ; 10/18, 2010), Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (Belfond, 2009 ; 10/18, 2010), Sommeil (Belfond, 2010 ; 10/18, 2011) et 1Q84 tomes 1 et 2 (Belfond, 2011).
Plusieurs fois favori pour le Nobel de Littérature, Haruki Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006 et le prix Jérusalem de la liberté de l’individu dans la société en 2009.

L'avis des lecteurs :  057

Une trilogie passionnante, captivante, envoûtante, qui nous entraîne dans un merveilleux univers onirique. C’est du fantastique, mais totalement abordable même pour ceux qui ne sont pas fanatiques du genre, une vraie réussite entre conte et surnaturel. Le titre, 1Q84, fait penser à Orwell et son 1984, mais c’est l’époque du questionnement, comme Q, sur la réalité du monde… Cette œuvre troublante nous plonge dans des réflexions sur la mort, la littérature, l’amour, la perception de la réalité… Mais aussi sur la recherche de l’autre, du double, avec une importance particulière accordée aux femmes, à leur souffrance et à leur force.
Il y a de la violence, du sexe, du fanatisme religieux, la rigidité de la société nippone, du fondamentalisme, de la mélancolie, de l’amour, du suspense, de l’aventure, des vies chaotiques, comme autant de fils qui se croisent et s’entremêlent pour donner une richesse surprenante à cette histoire qui se laisse dévorer grâce à un style fluide au pouvoir enchanteur.

Et pour continuer la découverte de cet auteur, revoir "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" dont nous avions parlé et aussi "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond"  là.

Et les lecteurs se sont jetés sur "La ballade de l'impossible", une belle histoire d'amour, "Kafka sur le rivage" ou encore La Course au mouton sauvage. À suivre !

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Dégâts des eaux de Donald Westlake

Editeur : Rivages (22 mars 2006)
Collection : Rivages/Noir
ISBN-10: 2743615281
ISBN-13: 978-2743615284

Rentrant chez lui après un cambriolage, Dortmunder découvre avec effroi que son appartement est occupé par un ancien compagnon de cellule que personne n'aurait voulu voir libéré. Quelque temps avant son arrestation, le dénommé Tom Jimson avait réussi un coup dont il avait enterré le produit dans la petite ville de Putkin's Corners. Hélas, pendant qu'il était nourri et logé aux frais de l'Etat, les autorités en ont lâchement profité pour édifier un barrage, précisément là. Résultat, le butin gît sous les vingt mètres d'eau du lac de retenue. Mais Tom a un plan efficace : faire sauter le barrage pour assécher le réservoir. Que la population locale périsse noyée n'est pour lui qu'un détail. Un détail majeur, pense Dortmunder qui va tout faire pour détourner Tom Jimson de son projet... Dégâts des eaux est la preuve manifeste que Westlake, comme Dortmunder, n'hésite pas a se lancer de grands défis. La différence, c'est que Westlake, lui, est toujours gagnant. Ce roman est l'un de ses chefs-d'œuvre.

L'avis des lecteurs :  057

Un polar réjouissant et très drôle, voire jubilatoire. Un petit bijou d'humour grinçant à l'intrigue réussie avec des personnages hauts en couleur, des scènes truculentes et des dialogues cocasses. On ne se lasse pas de ces « pieds nickelés » accumulant les gaffes, les impasses, les rencontres improbables, les remarques à contre-courant (dans une histoire d’eau, c’est un comble…). On se laisse embarquer (que d’eau, que d’eau) et sans ramer une seconde !
Ce livre est un moment de franche rigolade que l'on voit bien adapté au cinéma par les frères Cohen (O'Brother) ou Tarentino (Pulp Fiction)...

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Les oranges ne sont pas les seuls fruits de Jeanette Winterson

Editeur : Editions de l'Olivier (3 mai 2012)
Collection : OLIV. LIT.ET
ISBN-10: 2879299772
ISBN-13: 978-2879299778

Extrait
Comme la plupart des gens, j'ai longtemps vécu avec ma mère et mon père. Mon père aimait regarder les combats de catch, ma mère, elle, aimait catcher ; peu importe contre qui ou quoi. Elle était toujours prête à monter sur le ring.
Elle mettait à sécher ses draps les jours de grand vent. Elle voulait vraiment que les mormons viennent frapper à sa porte. Au moment des élections dans notre ville ouvrière qui votait travailliste, elle collait l'affiche du candidat conservateur à sa fenêtre.
Elle n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis.

Ses ennemis étaient : le Diable (sous toutes ses formes)
les Voisins d'à côté
le sexe (sous toutes ses formes)
les limaces

Ses amis étaient : Dieu
notre chienne
tante Madge
les romans de Charlotte Brontë
les granulés antilimaces

et moi, au début. J'étais venue la rejoindre pour l'aider dans sa lutte contre le Reste du monde. Son attitude vis-à-vis de la procréation était ambiguë ; ce n'est pas qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants, mais plutôt qu'elle n'avait pas envie d'en faire. Elle en voulait beaucoup à la Vierge Marie de l'avoir précédée. Faute de mieux, elle s'était débrouillée pour se procurer un enfant abandonné. Moi, en l'occurrence.
Je ne me souviens pas d'un temps où je n'aie pas su que j'étais à part. On ne tirait pas les rois, car elle disait qu'il n'y avait qu'un seul roi en ce monde, mais on mangeait de l'agneau. Dans un de mes premiers souvenirs, je suis assise à califourchon sur un mouton, à Pâques, tandis qu'elle me raconte l'histoire de l'agneau du sacrifice. Agneau que nous mangions le dimanche avec des pommes de terre.
Le dimanche était le jour du Seigneur, le jour le plus animé de la semaine ; on avait un combiné radio-pick-up avec un imposant châssis en acajou et un bouton dodu en bakélite pour chercher les stations. En général, on écoutait le programme de variétés, mais, le dimanche, c'était toujours L'Office du monde, afin que ma mère puisse suivre la progression de nos missionnaires. On avait une très belle Carte des missionnaires. D'un côté, il y avait tous les pays et, de l'autre, un tableau numéroté répertoriant les Tribus et leurs Particularités. Mon préféré était le numéro 16, la tribu du Buzule des Carpates. Ils croyaient que si une souris trouvait des cheveux qui vous appartenaient et les utilisait pour faire son nid, vous attrapiez mal à la tête. Si le nid était suffisamment grand, vous pouviez devenir fou. Je crois qu'aucun missionnaire ne leur avait jamais rendu visite.

Publié en 1985 en Angleterre, Les oranges ne sont pas les seuls fruits a connu un immense succès, devenant rapidement un classique de la littérature contemporaine et un symbole du mouvement féministe.

Biographie de l'auteur
Jeanette Winterson est née à Manchester en 1959. Icône féministe, elle est l'auteur de nombreux romans baroques et irrévérencieux, dont le succès Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

L'avis des lecteurs :  007

Grand succès pour ce roman, bien écrit, mais où la lectrice finalement s’est ennuyée. Peut-être , selon elle, parce qu’elle se sent assez éloignée de l’éducation de cette petite fille dans une famille catholique rigoriste?
À travers son roman, Jeanette Winterson nous ouvre les portes de la vie en communauté religieuse, et plus particulièrement chez les missionnaires chrétiens. Et c’est dans ce milieu qu’elle découvre son homosexualité ! L'originalité est dans la division du livre : Chaque chapitre porte le titre d’un livre de l’Ancien Testament et révèle un moment de la vie de l’héroïne. Winterson réinvente alors ce livre sacré à sa manière, renouvelant le genre du récit initiatique en insérant des références de contes et de légendes arthuriennes (pas vraiment nécessaires), tout en abordant l’impossible relation mère-fille-homosexualité-religion.

Le style est souple, fluide, bien que manquant un peu de dynamisme, la lecture est agréable, parfois drôle, mais pas moyen de se laisser emporter…

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Eclair d'été  (sorti sous le titre "Den svarta opalen" en Suède) de Tamara McKinley

Editeur : Le Grand Livre du Mois (L'Archipel) (1 janvier 2009)
ISBN-10: 2286052735
ISBN-13: 978-2286052737

Orpheline à douze ans, Miriam a toujours su faire face à l'adversité. Quand elle découvre, à l'aube de son soixante-quinzième anniversaire, qu'elle a été spoliée de son héritage, elle n'hésite pas. Un nouveau combat l'attend. Sans doute le plus important de son existence : rétablir l'honneur de son père et récupérer son bien pour le transmettre aux siens. Cette quête de vérité et de justice sera pour Miriam l'occasion d'emprunter les chemins du souvenir. Un voyage qui la mènera de l'Irlande sinistrée des années 1890 à l'Australie de la première moitié du XXe siècle, monde âpre, sauvage, mais empli d'espoir pour nombre de pionniers venus y chercher fortune. Avec Eclair d'été, Tamara McKinley signe une nouvelle saga à l'atmosphère envoûtante, dans la lignée des livres de Colleen McCullough.

L'avis des lecteurs :  057

Un roman très intéressant, bien écrit et se lisant facilement, avec qui on part dans le cœur de l’Australie, à la découverte d’un monde âpre et rude, celle des chercheurs d’opales et de tous ceux qui ont voulu faire fortune. Quand la grande histoire de la construction de l'Australie croise une histoire contemporaine... Dépaysement assuré !
À lire aussi, son meilleur: la Dernière valse de Mathilda

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Radici

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Un nouveau magazine culturel a fait son nid dans le paysage éditorial franco-italien.

RADICI offre un regard neuf sur l’actualité et la culture transalpines. C’est ce qui séduit son lectorat où se mêlent anciens émigrés italiens, descendants d’émigrés de la seconde ou troisième génération, ou simples passionnés d’Italie.
Née dans le Sud-Ouest où réside une très importante communauté d’origine italienne, constituée de plusieurs centaines de milliers de personnes. RADICI exerce aujourd’hui un attrait sur un public présent dans tout l’hexagone. Le magazine rencontre d’autant plus de succès qu’il contribue à renouer avec une mémoire toujours vivante.
En 64 pages couleurs, la revue s’organise autour d’une rubrique d’actualité, d’itinéraires de découverte des régions et des sites de la Péninsule, des pages sur l’art, la littérature et les grandes figures italiennes, d’une rubrique sur l’histoire de l'émigration, la gastronomie, ainsi qu’un cours de langue italienne intitulé «L’Italiano Espresso».
A l’heure où l’Europe appelle par nature ses citoyens à tisser des liens à travers le continent, ce nouveau magazine prouve que la presse peut contribuer à inventer un espace d’échanges culturels entre ici et là-bas, France et Italie, Français et Italiens, italo-français, franco-italiens et curieux de toutes origines.

L'avis des lecteurs :  057

C’est un abonnement de la bibliothèque de l’Alpe, et accessible non seulement pour les italianisants mais aussi pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la culture italienne d’hier et d’aujourd’hui, car la revue est bilingue, les articles sont bien écrits, courts et très variés.

À découvrir là : revue Radici

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Une petite histoire sordide d'Alessandro Perissinotto

Editeur : Gallimard (15 mai 2009)
Collection : Série Noire - Thrillers
ISBN-10: 2070120279
ISBN-13: 978-2070120277

Quatrième de couverture
Au cœur de la nuit, dans les environs de Milan, deux mains remuent fébrilement la terre durcie par le gel. Ce sont celles d'Anna Pavesi, loin de chez elle et terrifiée, qui creuse pour découvrir comment se terminera cette enquête mouvementée qui lui est soudainement tombée dessus. Quelques temps plus tôt, le jour de la Saint-Valentin, le téléphone a sonné, mais pour Anna, récemment divorcée, il ne s'agissait pas d'un message d'amour. Au bout du fil, Benedetta Vitali - un nom connu de la haute bourgeoisie milanaise - lui parle de Patrizia, sa demi-sœur oubliée, tenue à distance des années durant avant de réapparaître de la plus atroce des façons : dans un fossé, tuée par un chauffard sur une petite route de campagne. Benedetta demande à Anna de l'aider à reconstituer les derniers mois de la vie de sa sœur, afin d'avoir d'elle au moins un souvenir, mais aussi de comprendre pourquoi le cadavre de la jeune fille a disparu peu après l'enterrement, laissant un cercueil vide. En quoi cela concerne-t-il Anna, elle qui est psychologue et pas détective privée ? Mais Benedetta insiste : elle a confiance en elle, en sa sensibilité et sa discrétion. Le nom d'une bonne famille en vue ne saurait être sali ! Anna, au chômage depuis des mois et à court d'argent, accepte de mener l'enquête contre un acompte généreux. Pour elle, le pire ne fait que commencer...
Biographie de l'auteur
Né en 1964 à Turin, Alessandro Perissinotto est sémiologue, universitaire et chroniqueur. Il est également l'auteur de La chanson de Colombano (Folio Policier n° 336), Train 8017 (Folio Policier n° 495) et A mon juge (Série Noire, 2008), qui a été récompensé par le très prestigieux prix Grinzane Cavour 2005.

L'avis des lecteurs :  007

Pour continuer la série italianisante !

Alessandro Perissinotto, qui vient écrire ses romans aux Deux Alpes, a situé son intrigue à Livet. Autant dire que l'attente est grande ! Mais le lecteur n'est pas encore convaincu, même s'il admet ne pas avoir fini le livre…

Ce thriller ne brille pas en premier lieu par son intrigue complexe, en revanche, les personnages sont campés avec véracité. L'alternance des scènes décrivant la découverte du cadavre et, en flash-back, le récit proprement dit, peut dérouter, mais cette construction contribue pour beaucoup à créer un climat fort de malaise.

020

Je n'ai pas peur de Niccolo Ammaniti

Editeur : Robert Laffont (23 août 2012)
Langue : Français
ISBN-10: 2221132130
ISBN-13: 978-2221132135

Italie, été 1978. L’été le plus chaud du siècle. Dans un petit hameau de la région des Pouilles, alors que leurs parents s’enferment toute la journée pour se protéger des assauts du soleil, un groupe d’enfants en vadrouille s’amuse dehors, jouant à se donner des gages. Au cours d’un de ces jeux, dans une maison abandonnée, Michele tombe accidentellement dans un trou pratiqué dans le sol. Le petit garçon de neuf ans fait alors une découverte sinistre qui va bouleverser sa vie : il se retrouve nez à nez avec un enfant nu, à l’air malade et faible, enchaîné là comme un animal. Des milliers de questions et de craintes assaillent le petit Michele. Pourtant, il ne dit rien à personne et organise en secret des expéditions solitaires pour rendre visite au prisonnier mystérieux et le nourrir. Coup de théâtre, Michele finit par découvrir que ses propres parents, aidés de leurs amis, ont kidnappé cet enfant dans un but terrible… Cette révélation va changer pour toujours sa vision des adultes.

Biographie de l'auteur
Né en 1966 à Rome, après des études abrégées de biologie, Niccolò Ammaniti, jeune prodige de la littérature italienne, publie un premier roman, Branchies, très rapidement adapté au cinéma, de même que l’une de ses nouvelles, « Seratina », extraite du recueil Dernier Réveillon (interprétée notamment par Monica Bellucci). Le best-seller Je n’ai pas peur reçoit en 2001 le prix Viareggio, l’un des plus grands prix littéraires en Italie et est adapté au cinéma en 2003 par Gabriele Salvatores.

L'avis des lecteurs :  057

Un beau roman pour en finir avec cette présentation italienne : "Je n’ai pas peur" est un ouvrage au thème difficile mais tellement bien écrit et tout aussi bien traduit par Myriem Bouzaher ! Les personnages secondaires ont beaucoup d’épaisseur. Un livre attachant, doux amer, bouleversant, un roman étouffant, comme la canicule dans cette Italie du Sud et comme le terrible secret qu’il renferme : à découvrir absolument !
Sans hésiter, vous pouvez poursuivre la découverte de cet auteur avec les excellents "Moi et toi" ou "Comme Dieu le veut".

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Comme les amours de Javier Marías

Editeur : Gallimard (22 août 2013)
Collection : Du monde entier
Langue : Français
ISBN-10: 2070138739
ISBN-13: 978-2070138739

Quatrième de couverture
Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l’éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d’un tel bonheur qu’elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d’assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l’été passe et, à la rentrée suivante, le couple n’est plus là. María apprend alors qu’un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d’une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d’entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l’entourage de Luisa, María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l’avenir de Luisa et même sur celui de María. Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l’âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l’amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d’Un cœur si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi. Comme par le passé, Javier Marías y dialogue avec les tragédies de Shakespeare mais également avec Le Colonel Chabert de Balzac dont il nous offre ici une lecture brillante, complètement inattendue et strictement contemporaine.


Biographie de l'auteur
Javier Marias, né à Madrid en 1951, est l'une des figures majeures de la littérature espagnole et européenne actuelle. Il est l'auteur d'une dizaine de romans, dont Le roman d'Oxford (1989), Un coeur si blanc (1993) et Demain dans la bataille pense à moi (1996), tous distingués par les plus grands prix littéraires internationaux. Ton visage demain, I (Fièvre et lance) a paru aux Editions Gallimard en 2004, Ton visage demain, II (Danse et rêve) en 2007 et Ton visage demain, III (Poison et ombre et adieu) en 2010. Il a été élu à l'Académie royale espagnole en 2006.

L'avis des lecteurs :  057

Très grand auteur Espagnol d'aujourd'hui. C'est presque trop dense au début. C'est très finement observé, mais il faut du souffle ! Malgré une écriture magnifique d'une extrême maîtrise et une dissection minutieuse d'une incroyable justesse des sentiments humains,c'est une écriture pour gens pas pressés…

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Le coeur glacé d'Almudena Grandes

Editeur : Jean-Claude Lattès (20 août 2008)
ISBN-10: 2709629623
ISBN-13: 978-2709629621

Grande fresque de l'Espagne du XXe siècle, marquée par les blessures de la guerre civile, Le Cœur glacé a connu un succès retentissant et a reçu plusieurs prix dont celui de la prestigieuse Fondation Lara. Également désigné par les libraires comme la meilleure lecture de l'année 2007, Le Cœur glacé est un roman tragique et lyrique qui raconte l'âme passionnée de ce pays.

Biographie de l'auteur
Almudena Grandes vit à Madrid. Avec Le Cœur glacé, elle signe son roman le plus ambitieux, qui lui a demandé plus de quatre ans de recherches et de travail.

L'avis des lecteurs :  057

Ne pas s’effrayer par le nombre de pages (plus de 1 000) de l’édition brochée ou des 2 tomes en poche, cela se lit tout seul et permet de découvrir une période que l’on connaît peu en France. À l’Histoire avec un grand H (la fresque historique de la partie la plus douloureuse de l’histoire de l’Espagne) est ajoutée une jolie et moderne histoire d’amour. Cette Saga familiale de 1936 à notre époque permet une description très humaine de la société espagnole pendant la guerre civile et sous le franquisme, et du vécu des réfugiés républicains en France. L’ouvrage retrace les deux histoires parallèles de deux branches d’une famille : l’une, des "rouges", spoliée et exilée à Paris après la guerre civile, l’autre, qui a spolié et récupéré tous les biens de la première. Les deux sont liées par l’Histoire et par leur histoire. Un des membres de la famille exilée va remuer tout ce passé pour obtenir justice, et une histoire d’amour va surgir qui va embellir et compliquer tout.
C’est fascinant.

"corazón helado", Cœur glacé, fait référence au grand poète Antonio Machado : " una de las dos Españas ha de helarte el corazón" décédé à Collioure en 1939

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Et pour poursuivre sur le thème et avec le même auteur

Inès et la joie d'Almudena Grandes

Editeur : JC Lattès (28 mars 2012)
Collection : Littérature étrangère
ISBN-10: 2709636786
ISBN-13: 978-2709636780

En 1944, alors que le Débarquement approche, Monzon et ses compagnons, membres du parti communiste, sont convaincus de pouvoir instaurer bientôt un gouvernement républicain à Viella, en Catalogne. Pas très loin de là vit Inès. Restée seule à Madrid pendant la guerre civile, elle a épousé la cause républicaine, au grand dam de son frère, délégué provincial de la Phalange de Lerida, qui la tient à l’oeil. Inès écoute Radio Pyrénées en cachette et capte un jour l'annonce de l’Opération Reconquête. Pleine de courage, elle décide de rejoindre cette armée. Une vie aventureuse et un grand amour l'y attendent.

Revue de presse
Dans Inès et la joie, Almudena Grandes explore à nouveau la blessure de la guerre civile espagnole. Une histoire personnelle...
Le tour de force de la romancière est de réussir à tisser sur un canevas rigoureusement historique une fiction sentimentale irrésistible, jamais convenue. Etoffant sans relâche ses personnages, réels ou inventés, tous plus fascinants les uns que les autres, sa plume reste constamment dans une dimension très littéraire. Elle est grande, la Grandes. (Delphine Peras - L'Express, mai 2012)

L'avis des lecteurs :  057

C'est l'histoire des Républicains qui se sont regroupés dans les Pyrénées. Cette fois-ci, l'auteur évoque un épisode méconnu, une expédition donquichottesque menée en octobre 44, par une poignée de membres du parti communiste espagnol, avec le but ultime de reconquérir le pouvoir, avec l'aide des Alliés et de la population locale… Un véritable fiasco…Mais c'est l'occasion pour l'auteure de s'attarder sur la vie des clandestins en mission dans l'Espagne franquiste et des républicains en exil à Toulouse.

Almudena Grandes mêle à nouveau la grande histoire et la petite dans une construction astucieuse, parfois un peu lourde, où le didactisme le dispute au romanesque avec un sens du détail impressionnant. Si elle n'est pas l'héroïne du livre, Dolores Ibárruri Gómez, dite La Pasionaria, y occupe une place de choix, chef communiste pateline et charismatique, admirée aussi bien par Staline que par ... Franco.

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Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Editeur : JC Lattès (17 août 2011)
Collection : Littérature française
ISBN-10: 2709635798
ISBN-13: 978-2709635790

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous
constitue, ma soeur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance.
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »


Biographie de l'auteur
Delphine de Vigan est notamment l’auteur du best seller No et moi, plus de 400 000 exemplaires vendus toutes éditions Prix des Libraires 2008, adapté au cinéma par Zabou Breitman, et des Heures souterraines (2009), près de 100 000 exemplaires vendus en édition première et traduit dans le monde entier. Elle faisait partie de la dernière sélection du Goncourt. Elle vit à Paris.

L'avis des lecteurs :  057

Delphine de Vigan signe un nouveau roman, consacré à la vie de sa mère: "Rien ne s'oppose à la nuit", titre emprunté à la célèbre chanson "Osez Joséphine" d' Alain Bashung.

Ce livre est délicat. Il est pudique et respectueux, honnête et digne. Par l'écriture, Delphine de Vigan essaie de se réconcilier avec celle qui l'a laissé sur un au revoir bien douloureux. L'écriture apparaît comme une manière de dompter un passé obscur, entremêlé à une histoire familiale obscure, mais de cette noirceur par bien des aspects toute puissante, l'auteur essaie de tirer une lumière, et s'en référant à l'artiste du Noir par excellence, Pierre Soulages qu'elle cite: " Mon instrument n'était plus le noir, mais cette lumière secrète venue du noir".

Ne pas oublier "Les heures souterraines" déjà évoquées lors d'un café littéraire (mais sans compte-rendu, oups !)

ou "No et moi" où Delphine de Vigan se met dans la peau d'une ado de 13 ans, avec ses problêmes, ses rêves, sa révolte.. et ça marche!

Editeur : JC Lattès (10 novembre 2010)
Collection : Littérature française
ISBN-10: 2709636395
ISBN-13: 978-2709636391

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

Roman d’apprentissage, No et moi est un rêve d’adolescence soumis à l’épreuve du réel. Un regard d’enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.Un regard sur ce qui nous porte et ce qui nous manque, à jamais.

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Au revoir là-haut  de Pierre Lemaitre

Editeur : ALBIN MICHEL (21 août 2013)
Collection : LITT.GENERALE
ISBN-10: 2226249672
ISBN-13: 978-2226249678

Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe qui mettra le pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts.

Bien au delà de la vengeance et de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare, ce roman est l'histoire caustique et tragique d'un défi à la société, à l'Etat, à la famille, à la morale patriotique, responsables de leur enfer. Dans la France traumatisée de l'après guerre qui compte son million et demi de morts, ces deux survivants du brasier se lancent dans une escroquerie d'envergure nationale d'un cynisme absolu.

Biographie de l'auteur
De Robe de marié à Sacrifices, cinq romans noirs, couronnés par de nombreux prix, ont valu à Pierre Lemaitre un succès critique et public exceptionnel.

L'avis des lecteurs :  057

On sent l'auteur de polar dans ce roman qui sait vous tenir en haleine jusqu'au bout. La lectrice a adoré alors même qu'elle avoue ne jamais lire sur la guerre d'habitude.

"Ce n est pas un énième roman sur la Grande Guerre, c'est l'un des rares textes sur l'après-guerre, son exploitation mercantile et politique, sa gestion désastreuse. C'est aussi l'histoire rocambolesque et extraordinaire d'une amitié hors normes... Vous verrez, Au revoir là-haut est un grand roman populaire, intelligent, documenté, qui entremêle subtilement une formidable histoire romanesque à une réalité bien peu reluisante. Un roman émouvant, captivant, révoltant, d'une vérité profonde sur la nature humaine dans ce qu'elle a de meilleur comme dans ce qu'elle a de pire. Gonflé et irrespectueux, un roman qui, longtemps vous restera en mémoire... Un coup de maitre. » --Page

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Et l'on poursuit par justement un polar de Lemaire

Robe de marié de Pierre Lemaitre

Editeur : Calmann-Lévy (7 janvier 2009)
Collection : C-LEVY
ISBN-10: 2702139752
ISBN-13: 978-2702139752

Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape... Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.

L'avis des lecteurs :  057

Prix du Polar de Cognac en 2010

Avec "Robe de marié", dont on comprendra le titre dans les dernières pages, l’auteur se souvient d’un livre de sa jeunesse qui expliquait comment faire devenir fou quelqu’un. Le suspense ne cesse de monter tout au long de la lecture, pour finir de façon inattendue ! Le style est très cinématographique.

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Docteur Sleep de Stephen King

Editeur : ALBIN MICHEL (1 novembre 2013)
Collection : LITT.GENERALE
ISBN-10: 2226252002
ISBN-13: 978-2226252005

Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi...  La suite tant attendue du cultissime Shining.

Stephen King renoue avec l histoire et le personnage de l'un de ses plus grands succès : Shining. Le petit Dany Torrance est désormais adulte. Il a échappé au sort de son père alcoolique et travaille en tant qu'aide-soignant dans un hospice où il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser la souffrance des mourants. D'où son surnom : Docteur Sleep. Il rencontre Abra, fillette de 12 ans, pourchassée par un étrange groupe de voyageurs qui traversent les Etats-Unis en se nourrissant de la lumière des enfants télépathes. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal...
King signe un livre magistral, d une richesse inouïe : à la fois conte fantastique, roman d'aventure, thriller et allégorie de l'Amérique contemporaine - et nous prouve qu'il est bel et bien « The King »

L'avis des lecteurs :  057

Trente ans après Shining, Stephen King reprend son best-seller là où il l’avait laissé. Et ça marche, même si le lecteur est une inconditionnelle ! Et pas de souci si vous n’avez pas lu Shining ou vu le film de Kubrick, la trame est suffisamment limpide pour que tous puissent suivre.

Le thème de l’alcoolisme, avec la difficulté de s’arrêter et l’hérédité sous jacente, est un peu trop appuyé à mon goût, encore que l’on puisse dire que c’est le thème central du livre, mais sinon, on se laisse bien prendre à cette histoire de buveurs d’âmes d’enfants. On retrouve le Stephen King qui nous entraîne dans la conscience des personnages, et pas forcément dans l’épouvante, dans son éternel combat entre le bien et le mal et contre ses propres démons. On retrouve moins l’atmosphère de terreur claustrophobe, d’angoisse oppressante, instillés dans Shining, mais les failles des personnages sont touchantes et permettent de sortir du gore pour renouer avec le fantastique. Le style est très visuel, bien enlevé et l’on y retrouve toute sa maîtrise du suspens, avec un bémol pour la fin un peu convenue.


"Je suis à la littérature ce que le hamburger est à la gastronomie" a dit un jour Stephen King, afin de tempérer les éloges de son interlocuteur. Cela n’empêche pas de savourer chaque chose en son temps…


La série "Shinning", qui est en train de sortir, est apparemment plus fidèle au livre que le célèbre film avec un Jack Nicholson totalement possédé.

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L'Analphabète qui savait compter de Jonas Jonasson

Editeur : Presses de la Cité (17 octobre 2013)
ISBN-10: 2258097061
ISBN-13: 978-2258097063

Née à Soweto pendant l’apartheid, Nombeko Mayeki commence à travailler à cinq ans, devient orpheline à dix et est renversée par une voiture à quinze. Tout semble la vouer à mener une existence de dur labeur et à mourir dans l’indifférence générale. Mais c'est sous-estimer le destin... et le fait qu’elle est une analphabète qui sait compter – deux facteurs qui la conduisent loin de l'Afrique du Sud et la font naviguer dans les hautes sphères de la politique internationale. Durant son périple, elle rencontre des personnages hauts en couleur, dont deux frères physiquement identiques et pourtant très différents. Nombeko réussit à se mettre à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. C'est à ce moment-là que l’humanité est menacée. Dans son deuxième roman, Jonas Jonasson s’attaque avec humour aux préjugés et au fondamentalisme sous toutes ses formes. Il démolit une bonne fois pour toutes le mythe selon lequel les rois ne tordent pas le cou des poules.

Biographie de l'auteur
Né en Suède en 1961, Jonas Jonasson, ancien journaliste et consultant pour les médias, a connu la gloire internationale avec son premier roman, Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, immense succès dans la vingtaine de pays où il a été publié. L’Analphabète qui savait compter est son deuxième livre.

L'avis des lecteurs :  007

Si on retrouve la même trame, c'est à dire le parcours et les rencontres improbables, la balade géopolitique on pert très vite la fraîcheur du "Vieux qui ne voulait pas  fêter son anniversaire". C'est encore une ballade géopolitique très maîtrisée et humoristique, mais l'effet de surprise est peut-être passé. Ou est-ce parce que les événements cités nous sont moins familiers? L'histoire de la Suède et de l'Afrique du Sud nious sont moins familières, sorti de l'apartheid et de Mandela pour l'un, des vikings et de la neutralité durant les deux guerres mondiales pour l'autre. C'est donc un bon moment de détente mais un peu décevant.

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Globalia de Jean-Christophe Rufin

Editeur : Folio (2 juin 2005)
ISBN-10: 2070309185
ISBN-13: 978-2070309184

Quatrième de couverture
La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au « minimum prospérité » à vie, la liberté d'expression est totale, et la température idéale. Les Globaliens jouissent d'un éternel présent et d'une jeunesse éternelle. Évitez aussi d'être, comme Baïkal, atteint d'une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendriez vite l'ennemi public numéro un pour servir les objectifs d'une oligarchie vieillissante dont l'une des devises est : « Un bon ennemi est la clef d'une société équilibré. » Un grand roman d'aventures et d'amour où Rufin, tout en s'interrogeant sur le sens d'une démocratie poussée aux limites de ses dangers et de la mondialisation, évoque la rencontre entre les civilisations et les malentendus, les espoirs et les violences qui en découlent.

Biographie

Jean-Christophe Rufin, médecin, voyageur, écrivain, a publié aux Éditions Gallimard L'Abyssin, prix Goncourt du premier roman et prix Méditerranée , Sauver Ispahan, Asmara ou Les causes perdues, prix Interallié, Rouge Brésil, prix Goncourt 2001, Globalia, La salamandre, Un léopard sur le garrot, Le parfum d'Adam, Katiba, et Sept histoires qui reviennent de loin. Il est membre de l'Académie française depuis 2008.

L'avis des lecteurs :  057

C’est loin d’être le meilleur Rufin, mais c’est aussi loin d’être inintéressant. Rufin quitte le roman historique pour se lancer dans l’anticipation. Il pousse jusqu’à ses extrêmes les notions de démocratie, de consommation, de prospérité, de manipulation de l’information, dépeint une évolution possible, (probable ?) des sociétés occidentales en se basant sur leurs défauts présents poussés à leur paroxysme. Et derrière le monde nouveau, calibré et mesuré, se dresse l’uniformisation de la mondialisation.
Les références sont nombreuses, on pense à "L’âge de cristal" et "Le Meilleur des mondes" où là aussi règne une humanité épanouie dans un idéal apparemment démocratique, dans une société unifiée, protégée de l’extérieur, obsédée par le bonheur de tous, dans la surveillance de chacun… Huxley avait déjà posé le problème : vaut-il mieux vivre heureux, quitte à y perdre la liberté, ou vaut-il mieux sauvegarder sa liberté, au prix du bonheur ?


Ce roman d’aventures, mais aussi d’amour et d’amitié, sans réelle originalité et un peu brouillon, est néanmoins surprenant, apportant ses réponses… Et ses questionnements !

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Un lecteur ayant du partir avant d'avoir pu présenter son livre le fait brièvement ici

De la part d'Hannah de Laurent MALOT

Editeur : France Loisirs (2013)
ISBN-10: 2298069719
ISBN-13: 978-2298069716

La Chapelle-Meyniac, 1961. Pour Hannah, 10 ans, le quotidien s'égrène avec bonheur auprès de sa famille, ses copains d'école, la maîtresse vacharde, et surtout son adorable grand-père, gentiment anarchiste. Alors que l'ouverture d'une maison close crée du rififi dans le voisinage, Hannah fait d'étranges découvertes sur sa mère qu'elle a à peine connue...

L'avis des lecteurs :  057
C’est un premier roman. On rit beaucoup avec le langage très imagé de cette jeune fille
C’est un bon reflet de la vie de village.
La fin est un peu bâclée.
On pourrait se croire à l’Alpe…

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Et maintenant la chronique "Cinéma" !
Selon notre cinéphile, l’automne est pauvre malgré le nombre de sorties et il regrette que beaucoup de cinémas se spécialisent dans les films SF à destination d’un public jeune, tandis que les autres films ne restent guère plus d’une semaine à l’affiche.

À retenir malgré tout :

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Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier

Date de sortie     6 novembre 2013 (1h53min)
Avec    Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup plus
Genre     Comédie
Nationalité     Français

Synopsis
Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.

L'avis des spectateurs :  057

Intéressant : Le film retrace la vie d'un cabinet ministériel de façon très réaliste… et humoristique ! Thierry Lhermitte incarne magnifiquement ce Ministre des Affaires Étrangères ressemblant étrangement à Dominique de Villepin.

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Alabama Monroe de Felix Van Groeningen

Date de sortie     28 août 2013 (1h49min)
Avec    Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse plus
Genre     Drame
Nationalité     Belge

Synopsis
Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle...

L'avis des spectateurs :  057

Pour les amateurs de musique country, plus exactement de bluegrass

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La Vénus à la fourrure de Roman Polanski

Date de sortie     13 novembre 2013
Avec    Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric
Genre     Comédie
Nationalité     Français

Synopsis
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

L'avis des spectateurs :  057

à voir pour la performance d'acteur d'Émmanuelle Seigner. Un huis-clos qui mélange le théâtre et la vie réelle.

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All is lost de J. C. Chandor

Date de sortie     11 décembre 2013
Avec    Robert Redford
Genre     Drame , Aventure
Nationalité     Américain

Synopsis
Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive. Privé de sa radio et de son matériel de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse. Avec un simple sextant et quelques cartes marines pour établir sa position, il doit s'en remettre aux courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves forcent ce marin forcené à regarder la mort en face.

L'avis des spectateurs :  057

Une performance impressionnante à la fois de réalisateur (un huis clos en pleine mer et aucun flash-back, juste la mer…) et d’acteur (un seul acteur, pas de dialogue hormis trois minutes de voix off au début et deux jurons…). À réserver à ceux qui ne sont pas allergiques à Redford !

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Gravity d'Alfonso Cuarón

Date de sortie     23 octobre 2013
Avec    Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris plus
Genre     Science fiction
Nationalité     Américain , britannique

Synopsis
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.
Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...

L'avis des spectateurs :  057

Ce qui a poussé une spectatrice à aller voir le film, pourtant un genre guère prisé, c’est le commentaire des astronautes qui reconnaissent les efforts pour être minutieusement précis sur certains aspects du vol spatial, en particulier dans le rendu d’une sortie dans l’espace, tout en ignorant sans honte la réalité dans d’autres.

" Difficile d’atterrir après un tel film ! Pendant 90 minutes, le temps d’un tour de Terre en orbite, j’ai eu l’impression de revivre les sensations éprouvées lors de mes deux vols dans l’espace, en 1996 à bord de la station russe Mir et en 2001 à bord de l’ISS. Les déplacements des corps, les positions, les objets qui volent… Tout est d’une telle véracité témoigne l’ancienne astronaute Claudie Haigneré.

Et si certaines erreurs ont été faites c’est " pour faire avancer l’intrigue ou ajouter du drame. C’est la licence artistique que nous devrions accorder aux cinéastes", estime Garrett Reisman, un ancien astronaute de la Nasa. Et de conclure : "Il s’agit d’un divertissement, pas d’un documentaire".

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D
C'est avec surprise que je tombe sur votre blog du café littéraire où vous présentez mon livre " La Mémoire Déverrouillée " et vous en remercie.Je m'investie maintenant dans des témoignages dans les établissements scolaires et associations. J'étais d'ailleurs dernièrement à Vizille et je serais le 12 septembre à Chamrousse.Je reviens de Saarebruck où mon livre à été traduit et diffusé en allemand et en octobre je vais au Luxembourg présenter le livre traduit à son tour en luxembourgeois avec un préface de Monsieur Jean Claude Juncker ancien premier ministre du Grand Duché.<br /> <br /> Merci encore de faire connaitre ce livre qui est aussi l'histoire de milliers d'autres enfants ayant vécu cette tragédie.<br /> <br /> L'histoire de cette République d'Enfants de Moulin Vieux ne fût pas une utopie car je lui doit ce que je suis devenu, un homme droit dans ses bottes et responsable.Je lui doit tout.
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