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16 avril 2014

On en parle dans la presse : le Voyage en Chansons !

On l'attendait cette soirée,


Et ce fut bien l'occasion de chanter, entre copains de tout bord,


Le répertoire du grand Georges dans toutes les langues,


Accompagné par la généreuse guitare d'André !

Du Brassens, mais pas que…
Un peu de patois aussi, Stéphanois ou Provençal, mais aussi du Fado et bien d'autres encore…
De quoi éveiller nos oreilles au monde dans un cocktail de bonne humeur et de convivialité !

Un immense merci à tous, vous qui êtes venu chanter, venu flâner


Ensemble nous avons pris "un raccourci : Le petit chemin que voici…


Ce petit chemin… qui sent la noisette (…)
 Ce petit chemin… m'a tourné la tête"

CE PETIT CHEMIN - GEORGES BRASSENS

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Toutes les photos


brassens-echos-du-mondeLa simplicité de Georges Brassens en a fait un des artistes les plus aimés du patrimoine culturel français. Son répertoire, impertinent mais jamais provocateur, trace un portrait sans pitié, et pourtant si tendre, de ses contemporains. Aujourd'hui encore, ses chansons sont reprises par des artistes du monde entier, et ses textes sont étudiés dans les écoles. Ses interprètes sont innombrables. Citons pour les étrangers, Graeme Allwright en anglais, Sam Alpha en créole ou Paco Ibanez en espagnol. Quant aux artistes français, la liste est longue de ceux qui l'ont chanté et le chantent encore : Maxime le Forestier, Renaud, Barbara ou Les frères Jacques sont parmi les plus célèbres à lui avoir consacré un album entier.

 

N'en déplaise à tous les imbéciles heureux qui sont nés quelque part et qui se croient propriétaires des textes et de la pensée de Geoges Brassens, écoutez ce que celui-ci disait un jour qu'on lui demandait son avis sur certaines interprétations des ses chansons, en espérant recueillir des propos venimeux... "Mes chansons sont à tout le monde et je suis toujours heureux quand on les chante..."

Le grand Georges vu de l'étranger

Au Chili, par Gilles Médioni
Enflammé, enthousiaste, infatigable, Eduardo Peralta interprète Brassens depuis vingt ans: "C'est le plus grand troubadour du XXe siècle. J'aime l'entendre dans toutes les langues parce qu'il est universel." Le Chili - où il s'est produit dans 50 villes - mais aussi le Pérou, Porto Rico, l'Argentine, l'Uruguay, Cuba... côtoient Brassens à travers lui. "L'Amérique latine, qui a connu l'Inquisition, les persécutions, les dictatures, rappelle-t-il, est prête pour la poésie, la tendresse et la philosophie anarchiste de Brassens." La presse espagnole a salué "ses traductions personnelles et magnifiques". Certaines de ses adaptations ont même été reprises par d'autres chanteurs hispanisants conquis par Brassens, l'Espagnol Joaquin Carbonell, les Argentins Te Porto mal.

Au Royaume-Uni, par Gilles Médioni
Chanteuse de jazz, Maxine Green a découvert Brassens grâce à des amis français: "La musicalité de la langue m'a emballée." Maxine fait alors traduire les chansons du poète, les apprend phonétiquement et les inscrit au répertoire de son groupe de jazz. Lors d'un concert donné dans une cathédrale, elle rencontre Ted Neather, docteur ès lettres et recteur de l'Académie de Cambridge. "Georges Brassens est l'amour de sa vie", dit-elle. Ensemble, ils créent le Projet Brassens, à la fois pédagogique et musical. Linguistes et universitaires élaborent avec Ted Neather des programmes éducatifs pour les étudiants en français; certains textes sont même inscrits à l'épreuve du bac. Dans le même temps naît le Projet Brassens Quartet, un groupe mené par Maxine Green qui se produit dans les collèges, les centres culturels, les parcs, les villages, les hôpitaux.
"Il n'était pas question, au départ, de le chanter autrement qu'en français, de trahir le rythme des mots, les images, les doubles sens, explique- t-elle. Mais, aujourd'hui, le public réclame des adaptations, y compris en France. On a cédé."


En Espagne, par Cécile Thibaud
Dès la fin des années 50, on rapporte "les Brassens" de France comme un trésor, et le premier disque pressé en Espagne date de 1967. "Dans un pays fermé, le français était notre langue d'évasion", se souvient Raimon, 61 ans aujourd'hui, l'un des plus célèbres "cantautores" de Barcelone. D'autant que Brassens rêvait "que, sur un air de fandango, on congédie le vieux Franco" (Le Roi des cons, 1972). Dans les cercles progressistes, on jubile en chantant Le Gorille, mais sa célébrité ne passe pas les milieux francophiles.
C'est en catalan que Brassens va s'ouvrir à un public plus large. "Pour nous, il est lié à la génération de la nouvelle chanson catalane, rebelle au franquisme, explique le journaliste musical José Ramon Pardo. Dans les années 60, traduire et chanter Brassens en catalan était un acte doublement politique."
Joaquin Cardonell, Miquel Pujado ou Ramon Chao (le père de Manu) ont traduit Brassens. Mais le nom du chanteur reste irrémédiablement associé à Paco Ibañez, son ami et interprète le plus fidèle: "C'est en écoutant pour la première fois Pauvre Martin que je suis entré en chanson, comme d'autres entrent dans les ordres", raconte-t-il. Paco se souvient encore d'un concert à Madrid, en 1969: le public, encadré par des bataillons de sécurité, avait entonné La Mala Reputacion (La Mauvaise Réputation), "sa chanson la plus populaire en Espagne".
"Son influence ne s'arrête pas à ceux qui l'ont chanté, souligne José Ramon Pardo: Mediterraneo, de Joan Manuel Serrat, renvoie à La Supplique pour être enterré à la plage de Sète. Et Manuel rappelle Pauvre Martin." Même la movida lui paiera son tribut: le rocker Loquillo a donné sa propre version de La Mala Reputacion.


En Russie, par Alla Chevelkina
Depuis dix ans, Alexandre Avanassov, collaborateur de La Voix de la Russie, anime le choeur Georges-Brassens, à Moscou, qui rassemble, deux fois par semaine, 60 francophones de 16 à 27 ans. Avanassov a découvert Brassens dans les années 70 et le chante en russe, seul ou accompagné du Trio Bobino. Les premiers amateurs de Brassens datent de l'époque du Rideau de fer: "Il incarnait la liberté de parole et soulignait qu'il était vain de mourir pour des idées. Nous pensions, nous aussi, que le rêve soviétique n'était pas digne d'un trépas", témoigne Avanassov.
"Il y a eu autour de Brassens toute une vie, musicale, poétique, génératrice d'idées.." se rappelle Sergueï Bountman, rédacteur en chef adjoint de la radio L'Echo de Moscou. En tête Le Roi des cons. "Lorsque j'étais étudiant à l'Institut des langues étrangères, c'était déjà notre hymne, remarque Bountman. Ça l'est resté." Pour lui, aucun grand chanteur russe ne peut s'apparenter à Brassens, ni Boulat Okoudjava, ni Vladimir Vissotski, ni Alexandre Galitch. Et il ajoute: "La Russie change, mais pas toujours comme nous le souhaiterions. C'est parce que nous sommes déterminés à décider par nous-mêmes de son évolution que Brassens nous aide."  


En Italie, par Vanja Luksic
Dès les années 70, Gino Paoli ou Gigliola Cinquetti inscrivent Brassens à leur répertoire. Pour le "cantautore" génois Fabrizio De André, Brassens était "un maître et un mythe". Ses adaptations de Mourir pour des idées (Morire per delle idee) ou Les Passantes (Le Passanti) ont été fredonnées par toute une génération d'Italiens. Si les intellectuels de gauche de plus de 50 ans saluent la dimension littéraire du poète, le grand public, lui, connaît ses chansons, mais pas son nom.
"Dans les années 50 et 60, il y avait très peu de chanteurs à textes, explique le critique musical Gino Castaldo. L'influence de Brassens et celle de Brel sur la chanson italienne a donc été prépondérante." En particulier à Gênes et à Milan, berceaux de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes. C'est pourquoi les chansons de Brassens ont été traduites aussi en dialecte lombard. Notamment par Nanni Svampa, qui présentera dans les prochaines semaines, à Milan, un spectacle consacré au poète. L'Italie vibre toujours pour lui. D'ailleurs, Brassens, dont la mère était napolitaine, a gratté ses premières notes sur... une mandoline.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/musique/le-grand-georges-vu-de-l-etranger_971818.html#X2zs573fQLjD1zpB.99

Pour découvrir quelques interprètes : Wikipedia

Un cd à découvrir : échos du monde dont voici une présentation sur Libération et sur YouTube

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