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Livres et Palabres
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19 septembre 2011

2ème Café littéraire d'août, version artistes et théâtre

Place aux artistes, d’hier et d’aujourd’hui…

Raconte

Raconte pas ta vie de Marcel Duhamel

Mercure de France (24 octobre 1972) - 2715209789 - Autobiographie

En 1972, Marcel Duhamel décide d'écrire son autobiographie, "Raconte pas ta vie", dans laquelle il fait la part belle à ses amis, tout en avouant : « Ce livre est un strip-tease, un récit impudique dédié à ma propre personne. » 

Savoureux souvenirs de ce touche à tout, traducteur de Steinbeck ou d'Hemingway (entre autres) et agent littéraire chez Gallimard à qui il offre un nouveau marché juteux en fondant la "série noire". N° de réf. du libraire 1481.

L’avis des lecteurs J 

Nous avons le plaisir d'écouter une lecture de quelques pages, à l'intérieur de cette autobiographie. Pendant un chapitre, Marcel Duhamel parle de ses souvenirs d'Huez, de "la grande foire d'Huez", ces années passées à vivre au village en compagnie de personnalités, la bande à Prévert, qui défilent dans la petite maison louée dès 1936. On découvre même que Dora Maar serait montée jusqu'à la mine de l'Herpie prendre des photos des mineurs... et que la re-descente aurait été difficile, dans la neige... 

SouvenirsJean-Louis Barraud, dans ses mémoires "Souvenirs pour demain", confirme cette époque de joyeuse folie où les artistes révolutionnaires venaient skier et refaire le monde à Huez... 

 Une retranscription de ces pages sera prochainement proposée sur le site.

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Eloge

 

Éloge de la Pifométrie de Luc Chareyron

 

Edition ENSIPif (18 septembre 2009) - 29530922010 - Théâtre (texte du spectacle)

Présentation de l'éditeur

L' E.N.S.I.Pif , c'est l'École Nationale Supérieur d'Ingénieurs En Pifométrie. La pifométrie, c'est tout simplement la science du pifomètre, appelé aussi "Pif, Tarin, Blaza, Tarbouif..."

Se dire qu'il y a belle lurette que le dernier bus est passé et qu'il va falloir marcher une sacrée trotte sous cette pluie qui tombe comme vache qui pisse afin de se rendre chez soi à perpette... C'est parfaitement clair pour tous ! Une montre, un décamètre ou une carte ne nous renseigneraient pas plus précisément.

La science pifométrioque, bien qu'elle se défende d'être exhaustive, couvre une part très importante de ma culture universelle de l'à peu près.

Dans un monde désormais vendu aux "spécialistes" et autres "experts", la Pifométrie, c'est le droit d'appréhender le réel, et l'invitation séduisante à en décoller !

L’avis des lecteurs J

Cette pièce a été jouée à Allemont peu de temps avant ce rendez-vous. Un moment jubilatoire sur toutes nos expressions de l'à peu près  qui pourtant sont comprises très précisément par tous !

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Tardieu

On vient chercher monsieur Jean de Jean Tardieu

Gallimard (5 juin 1998) - 2070752577 - Autobiographie

Présentation de l'éditeur

C'est dans le Paris des tramways et des fiacres que Jean Tardieu vécut son enfance. La rue Chapal (son domicile), la rue Ballu où l'on venait, en fin d'après-midi, " chercher Monsieur Jean " chez sa marraine, bien d'autres lieux sont, pour lui, peuplés de souvenirs.

Plus tard, ce seront les misères, les travaux et les jours, le hasard des rencontres (notamment au " Club d'essai " de la radio), les amitiés fidèles, les seules qui comptent.

Une modestie exemplaire, une générosité de cœur et d'esprit, une présence aux autres et au monde qui n'exclut pas la rêverie caractérisent ce grand poète dont le propos, où le sérieux se cache sous l'humour, est de se " demander sans fin comment on peut écrire quelque chose qui ait un sens. ".

L’avis des lecteurs J

De petits textes et des digressions sur Paris, cet ouvrage représente la géographie personnelle de Tardieu entre poésie et théâtre, son théâtre poétique. C'est une balade savoureuse dans Paris dont quelques extraits sont lus à voix haute.

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Théâtre

Théâtre de chambre de Jean Tardieu

Gallimard (24 juin 1955) - 2070261980 - Théâtre

La reconnaissance officielle et la légitimation universitaire ne font pas bon ménage avec l'humour, et certains sont classés dès lors dans la catégorie des amuseurs , mal venus au panthéon littéraire. Jean Tardieu ( 1903-1995) est de cette espèce d'écrivains dont aucune étiquette littéraire ne peut prendre la mesure de son oeuvre : ni surréaliste ni dramaturge du " nouveau théâtre" , ni lettriste ni oulipien , rien de tout cela et pourtant tout à la fois. Concilier les contraires , dire " l'obscurité du jour" ; on pense au surréalisme , mais l'absence d'esprit de sérieux de Jean Tardieu lui fait éviter l'adhésion au groupe d'André Breton.Sa modernité emprunte des voies plus neuves. Il a la quarantaine quand il commence une carrière radiophonique : il participe aux émissions clandestines de la Résistance et , à la Libération , il est directeur des émissions dramatiques de la R.T.F. , avant d'être nommé directeur des programmes de France-Musique qu'il lance avec Marius Constant. Sa passion de la musique , il la transpose dans des textes de théâtre qu'il conçoit comme des partitions( Coversations-Sinfonietta, 17éme texte et dernier de Théâtre en chambre; L'ABC de notre vie) , et la contemplation créatrice de la peinture l'amène à une critique d'art empreinte de poésie ( ces textes seront réunis en 1993 dans le Miroir ébloui).L'exploration incessante des mystères du langage , de sa sonorité, de sa texture, est multiforme. Au théâtre , cette " grande machinerie mentale et physique", il donne des oeuvrettes faussement simples, des " drames éclairs", où le rire poétique, la lilote, la pudeur qui fuit la métaphore suspecte de trahir le lyrisme ne rompent pas néanmoins avec le franc burlesque ou le modèle moliérisque, tout en évoquant Ionesco, Adamov ou Pinget.

L’avis des lecteurs J

On dit de Tardieu qu’il fait un théâtre de l’absurde, mais qui est la vie. Ce livre permet de mieux comprendre son écriture théâtrale et sa vision du théâtre.

Et pour mieux sentir, Michel n’hésite pas à lancer une lecture improvisée de “La serrure” à laquelle participent volontiers et avec brio, Any et Bernard.

La serrure

Un client et une patronne. Le client souhaite « la » voir. Qui ? On ne sait trop, si ce n’est à travers les paroles de nos deux personnages. « La belle des belles, la belle dame pour le petit monsieur », dit la patronne en taquinant le client. Cette dernière est un personnage sans cesse en mutation, qui déstabilise complètement notre pauvre petit client, perdu dans cette antichambre qui le mène on ne sait où.  La belle, il ne la nomme jamais, mais il nous la fait découvrir à travers ce qu’il observe à travers la serrure de la porte, puisqu’on ne lui laisse que cette possibilité. Dans un long monologue, nous découvrons un être étrange, sublime et terrifiant à la fois. Mais qui découvrons-nous : la belle ou le petit monsieur qui, devant nous, rentre littéralement en transe ? L’écriture de Tardieu est une oscillation perpétuelle, entre comique et tragique. On ne sort pas indemne de cet univers. Le personnage lui-même se demande s’il rêve ou s’il vit. Il évolue sur un fil, entre le monde qui était le sien et l’au-delà, ce qui se trame derrière la porte.

Café littéraire 23 aout 2

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