Festival de l’Alpe d’Huez, Chronique du vendredi 18 (3e jour)

Pourquoi  êtes-vous aussi grossier, Monsieur TIMSIT ?

         L’hôtel n’était peut-être pas assez confortable ? Pourtant, du « Chamois d’Or », beaucoup s’en contenteraient… Le menu pas assez copieux et trop peu arrosé ? Avec du mauvais vin peut-être ? Les chauffeurs pas assez disponibles ? L’open-bar  pas assez accueillant et les boissons pas assez fortes et trop peu  abondantes ? Vous sembliez pourtant en avoir usé et même abusé plus que votre tête ne pouvait en absorber.

         Or donc, qu’est-ce qui vous permet de vous montrer aussi méprisant en vous présentant devant un public manifestement acquis ?

         Supposez-vous le public de montagnards  un tantinet demeurés et les organisateurs  trop « provinciaux »  pour leur infliger un  traitement si  déplacé ?

         Pourtant, vous aussi, vous venez de cette France profonde.

Quel artiste se permettrait ce comportement dans votre sympathique  village du Gard de quelques  250 âmes ? Si votre copain, maire fort estimable de ce village, avait été présent ce soir, je pense qu’il aurait eu honte. Mais peut-être auriez-vous eu plus de retenue devant lui ?

         À part cela, très mauvaise journée  pour les films en compétition :

2 films américain et anglais, lourds, ennuyeux, sans ressort,  dont le principal intérêt pour l’un (Arnaque à l’anglaise) provient des yeux célestes et du port du jean aux poches cloutées de  Cameron Diaz et pour l’autre (Mariage à l’anglaise) la beauté angélique de Rafe  Spall  (Dr House).

         En ce qui concerne l’interminable film du soir avec notre « ami » Timsit, « Une chanson pour ma mère », nous dirons gentiment que Joël Franka (1^er film) a encore beaucoup à apprendre, notamment pour les dialogues et la conduite d’acteurs, le B.A.  BA du cinéma, quoi !

         Pour conclure ces journées de compétition, oserais-je un pronostic ?

Je m’y risque : « La cage dorée » pour le Prix du public et « Pas très normales activités » pour le Prix du jury.

         À demain pour me battre la coulpe le cas échéant  et vous donner encore l’envie de voir et revoir des films.

         André TEILLARD   

PS : le blog de Livres et Palabres est tout prêt à recueillir vos avis et pronostics, à votre tour donc !

Je m'aperçois que je n'ai pas pronostiqué de court métrage.

Oubli révélateur car aucun ne m'a vraiment séduit.

Juste un petit avantage pour "Du sable dans les pompes" et "Cavalerie" bien que je lui trouve un air de déjà vu. 

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Et pour poursuivre les à-cotés du festival

Le Festival du Film de Comédie à l’hôpital

Les toiles enchantées, cette association qui fait entrer le cinéma à l’hôpital, sont présentes pour la cinquième année au Festival de Comédie de l’Alpe d’Huez. C’est le film d’animation « Hôtel Transylvanie » qui est projeté en avant-première dans quatre établissements hospitaliers de la région de Grenoble (Pour les ados, il a été prévu « Mais qui a re-tué Pamela Rose ? »). Ainsi des enfants et adolescents hospitalisés ou séjournant dans des établissements spécialisés pour jeunes handicapés découvrent le film en même temps que les festivaliers !

Nadine Hustache, conseillère municipale et membre de la direction du festival, se réjouit : « Nous avons tout de suite adhéré au projet en organisant la vente de Pass au profit de l’association. Nous sommes obligés de limiter leur nombre à 80 environ si nous voulons garder la spécificité du festival qui est la gratuité des entrées. Les gens qui se sont inscrits une année sont prioritairement recontactés l’année suivante et nous nous apercevons au fil des années que plus qu’une carte d’accréditation, c’est un vrai soutien à l’association qui motive ces personnes ».

Gisèle Tsobanian, fondatrice et gérante de l’association explique « C’est une belle aventure que d’offrir non seulement du rêve, mais aussi la possibilité de vivre comme tous les enfants. Hier encore, un médecin me disait que d’habitude, ils n’avaient que les fins de séries. Et là, c’était une projection en avant-première ! Mais ce n’est pas facile de suivre et de s’adapter. Le passage au numérique sera effectif fin janvier. Il nous aura fallu un an pour nous équiper, nous former, prévoir le conditionnement pour ce cinéma itinérant. Pour l’instant, les distributeurs nous font encore des copies en 35 mm… »

La motivation et l’enthousiasme de Gisèle et son équipe soulèvent des montagnes : à leurs côtés, des distributeurs de films, des producteurs, des réalisateurs et des artistes… Alain Chabat est d’ailleurs le président de l’association. Mais il est temps de partir, la séance est prévue à 14 h 00 à Eybens. Alex Goude est du voyage. C’est lui qui double la voix de Jonathan dans le film d'animation "Hôtel Transylvanie". Encore une belle rencontre avec les enfants en perspective !

Et il n’y a pas que le milieu du cinéma qui réponde présent puisque devant un problème de transport, le club de hockey de l’Alpe d’Huez a mis à disposition son minibus pour la journée…

Tout le monde participe : C’est dans le minibus du hockey que Gisèle pourra rejoindre l’I.M.E d’Eybens pour une séance en avant-première !

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La chasse à l’autographe est ouverte !

Carole et ses amis sont là, fidèles au poste depuis six ans, au pied des marches, appareil photo d’une main, carnet et stylo de l’autre. Même les enfants sont mis à contribution, la passion n’a pas d’âge ! Chasseurs et collectionneurs d’autographes, ils sont patients, organisés, concentrés, et savent d’un sourire, un mot ou un geste retenir l’attention de des stars malgré la bousculade : Leur palmarès est impressionnant, personne ne leur échappe. Ils font dédicacer leurs propres photos, reliées dans de superbes livres : des clichés pris à Cannes, Deauville, La Rochelle, Cabourg… Et l’Alpe d’Huez où ils viennent profiter à la fois du ski et des stars !

La magie du festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez, c’est aussi cela…